dimanche 22 novembre 2015

Virée à la mer

Après quelques semaines de grisailles et mauvaises nouvelles, on a profité du soleil ce week-end pour faire un tour à la plage.  Mes enfants peuvent passer des heures à faire des trous dans le sable. 
 
 Le décor:

 Une chaîne sur un tronc échoué:
 Des escaliers qui dégoulinent:
Nature: Pour rester dans la nature, mais plus à la plage, un bosquet de bouleaux sur le chemin du boulot (le jeu de mot est en prime)
 
 Et une lune qui perçait à travers un puits de nuage l'autre soir:
 Animaux: sinon dimanche dernier j'avais vu des daims, et le jour d'après toute un groupe de dindes qui se baladaient dans Corvallis en toute sérénité.  Je serais pas si tranquille à leur place, Thanksgiving est la semaine prochaine...
 Architecture: un nouveau bâtiment à OSU (l'université de Corvallis). J'aime beaucoup l'escalier rouge.
 Poterie: C'est d'ailleurs dans le même bâtiment, au sous-sol, que je fais de la poterie.  Voici mon dernier pot, dont je suis très fière car c'est le plus grand que j'ai fait jusqu'à maintenant.
Prémonitoire a posteriori: Cette semaine j'étais en train de lire un de mes Inrock en retard (comme d'hab) et je suis tombée sur cet article.  Si je l'avais lu y'a deux semaines, je l'aurais parcouru en deux secondes, parce que ce groupe m'était absolument inconnu.  Avec le recul ça m'a fait froid dans le dos.
 Pour ceux qui ne sont pas au courant, c'est le groupe qui jouait au Bataclan le vendredi 13 novembre à Paris.  La date et le lieu du concert  sont d'ailleurs annoncés dans l'article.  Le journaliste qui a écrit cet article fait partie de ceux qui ont été tués au Bataclan. 

Ironiquement (très noire, l'ironie), voici la couverture du numéro des Inrock dans lequel se trouvait cet article.  Le magazine revenait en détail sur les relations jeunes de banlieue-police.  En particulier en Seine-Saint-Denis, où il y avait eu des émeutes il y a 10 ans.  Saint-Denis est là où un des terroristes s'était réfugié après les attentats.  Je ne sais pas si la police peut arrêter  les terroristes (ou plutôt je sais qu'ils ne peuvent pas tous les arrêter), mais elle doit arrêter de traquer et humilier des gamins de 10 ans sous prétexte qu'ils n'ont pas la bonne adresse et le bon prénom.  Même si un tiers de ce que racontait cet article est vrai, c'est scandaleux.  Et c'est impératif que dans dix ans, un de ces gamins ne trouve pas dans les actions de quelques policiers sadiques une justification tordue pour abattre des gens  en train de boire un coup en terrasse.
Bon malgré tout j'ai quand même parlé politique.  Je ne demanderai rien de mieux que de m'en tenir à des photos de mes gamins sur des plages ensoleillées, mais c'est l'actualité qui ne coopère pas.

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